Rome insolite

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informations et expositions à Rome, évènements et festivals, culture et traditions romaines, monuments et lieux méconnus de Rome et du Vatican.

Le Trésor de Naples

Écrit par Les Secrets de Rome le .

TESORO-DI-NAPOLI

Les Chefs-d'oeuvre du Musée de Saint Gennaro, patron de Naples.
Palazzo Sciarra, Fondazione Roma Museo jusqu'au 16 février 2014.

Pour la première fois hors de la cité parthénopéenne, une sélection des plus importantes oeuvres fruit des donations que le saint a reçu pendant sept siècles de la part de papes, empereurs, rois d'Europe et du très dévot peuple napolitain est exposé à Rome. Ces oeuvres, qui possèdent une grande valeur artistique, furent réalisées, en faisant recours à un très important nombre de pierres précieuses, par les plus éminents maîtres orfèvres de l'époque tels Michele Dato, auteur du splendide Collier de Saint Gennaro, et Matteo Treglia, artisan de la Mitre ornée de diamants, émeraudes et rubis.

L'exposition propose une analyse scientifique du Trésor, sans omettre l'écho sensoriel qui suscite la vision de sa splendeur et les rappels historiques qui entoure sa constitution.
La Fondation Roma-Arte-Musei organise un cycle de conférences et d'activités didactiques pour les écoles et les familles dans le but de rapprocher le public à l'antique art de l'orfèvrerie. Plus d'informations (italien et anglais) : http://www.fondazioneromamuseo.it/it/956.html

Perles de l'Impressionnisme

Écrit par Les Secrets de Rome le .

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Peintures de la National Gallery of Art de Washington.
Exposition au Musée de l'Ara Pacis jusqu'au 23 février 2014.


A Rome, unique étape européenne, pour la première fois les chefs-d'oeuvre de la collection impressionniste et post-impressionniste de la National Gallery of Art de Washington. L'exposition Perles de l'Impressionnisme naît de la rencontre et de la collaboration de deux grandes institutions, Rome Capitale - Division Culture, Création et Promotion Artistique, et la National Gallery of Art de Washington.

Vers la fin des années 1920, un des plus importants exposants du capitalisme américain, entrepreneur et banquier, Andrew W. Mellon, initia ce qui par la suite serait devenu une des collections d'art les plus importantes du monde, avec l'ambition d'embrasser le meilleur de l'art européen du Moyen-Age au XVIIIe siècle. Après sa mort, en 1937, ses enfants, Paul et Ailsa, héritèrent de la collection et cultivèrent la même passion que leur père, enrichissant ce qui pour nous est connue aujourd'hui comme Collection Mellon et est conservée, suite à une donation, à la National Gallery of Art de Washington.

Les artistes français en général et les impressionnistes et post-impressonnistes en particulier ont toujours eu une grande prééminence dans la collection Mellon, qui compte les chefs-d'oeuvre les plus importants de ces artistes. En effet, des artistes tel Manet, Monet, Degas, Renoir, Boudin, Pissarro, Bonnard, Toulouse-Lautrec, Cézanne, Gauguin, Van Gogh et Seurat sont présents à l'exposition de l'Ara Pacis. Celle-ci réalise un focus sur les oeuvres impressionnistes et post-impressionnistes de la Collection. C'est ainsi que naît un parcours unique dans son genre, rendu possible grâce au prêt de 68 oeuvres, avec l'intention de présenter au grand public une exposition qui veut communiquer un point de vue différent et exclusif, c'est-à-dire celui d'une collection d'art privée présentant des oeuvres d'art acquises selon l'idée et le goût totalement personnels du collectionneur avec la force communicative que seuls les grands chefs-d'oeuvre possèdent.

Plus d'informations (anglais) ici

AUGUSTE

Écrit par Les Secrets de Rome le .

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Exposition aux Scuderie del Quirinale jusqu'au 9 février 2014

Organisée en occasion du 2000e anniversaire de la mort d'Auguste (19 août 14 ap. JC), l'exposition présente les étapes de la fulgurante histoire personnelle du premier empereur romain en parallèle avec la naissance d'une nouvelle période historique. Fils adoptif et petit-neveu de Jules César, Auguste fut un personnage doté d'un exceptionnel charisme et intuition politique. Il réussit, là où même César avait failli, à mettre fin à plusieurs décennies de lutte sanglante qui avait ravagé la République romaine et à inaugurer une nouvelle époque politique : l'Empire. Son principat, qui dura plus de quarante ans, fut le plus long dont l'histoire de Rome se souviendrait et l'Empire sous lui s'étendait à tout le bassin méditerranéen, de l'Espagne à la Turquie, au Maghreb, la Grèce et à l'Allemagne. La fin des guerres civiles fut habilement présentée comme époque de paix, prospérité et abondance : les concepts pax, pietas, concordia devinrent centraux, chantés par les poètes du calibre de Virgile et Horace et par tous les intellectuels rassemblés dans le cercle de Mécène, ami d'Auguste.

L'exposition, avec une sélection d'environ 200 oeuvres d'une valeur artistique absolue, propose un parcours capable d'entrelacer la vie et la carrière du princeps avec la formation d'une nouvelle culture et d'un nouveau langage artistique, aujourd'hui encore à la base de la civilisation occidentale.

Coeur visuel de l'exposition est formé par les célébrissimes statues d'Auguste, réunies pour la première fois : l'Auguste pontifex maximus de via Labicana conservé au Musée National Romain et l'Auguste de Prima Porta des Musées du Vatican. Ce dernière est présenté aux côtés de son modèle classique, le célébrissime Doryphore du Musée Archéologique National de Naples, canon par excellence de la perfection de la sculpture classique. Provenant d'Athènes et pour la première fois en Italie, il est en outre possible d'admirer une partie de la statue équestre en bronze de l'empereur restituée par la mer Egée ainsi que le splendide portrait en bronze provenant de Méroé en Nubie, Egypte conservé du British Museum.

Evoquant l'âge d'or les reliefs Grimani, représentant des animaux sauvages allaitant leurs petits, se détachent par importance et beauté et sont exceptionnellement réunis grâce au prêt du Kunshistorisches Museum de Vienne et du Musée de Palestrina ainsi que le groupe de fronton des Niobides, original grec réutilisé à l'époque d'Auguste dans les Horti Sallustani à Rome, ici recomposé en accostant les deux statues de la NY Carlsberg Glyptotek de Copenhague à la statue de la jeune fille blessée conservée au Musée National Romain. Aux côtés des groupes sculptés, expression d'un nouveau classicisme, ont été placés de sublimes documents de l'art décoratif, comme une importante sélection du trésor d'argent de Boscoreale, exceptionnellement prêtés par le Musée du Louvre, et des représentations magistrales du pouvoir des images dans le monde antique comme les précieux camés de Londres, Vienne et du Metropolitan de New York, utilisés en qualité de don personnel de la part des membres de la famille impériale.

A la fin de l'exposition, la reconstruction inédite des 11 reliefs, aujourd'hui divisés entre Espagne et Hongrie, de l'édifice public érigé originalement en Campanie en mémoire d'Auguste après sa mort et où est narré avec grande efficacité un combat naval de la bataille d'Actium qui en 31 av. JC mis fin à la guerre civile entre Octavien et Marc Antoine ouvrant la route au triomphe définitif du princeps.

Découvrez l'histoire de Rome et des empereurs romains lors de notre visite guidée Colisée, Forum, Palatin.

Cléopâtre. Rome et le charme de l'Egypte

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CleopatreCléopâtre. Rome et le charme de l'Egypte.
Exposition au cloître de Bramante jusqu'au 2 février 2014.

Cléopâtre revient à Rome après 13 ans : la dernière exposition de relief dédiée à la Reine d'Egypte remonte en effet à l'an 2000, lorsque la Fondation Memmo dédia un hommage à Cléopâtre, enregistrant un record absolu de visiteurs pour les expositions romaines. Signe de la passion et de l'enthousiasme que Cléopâtre, encore aujourd'hui, est capable de susciter. A deux mille ans de sa mort, le charme et le charisme de la reine égyptienne restent intacts.

Les plus importants musées du monde ont unis leurs forces en se privant d'oeuvres prestigieuses pour quelques mois pour réaliser une des plus suggestives et spectaculaires exposition de l'année. Le Musée Egyptien de Turin, les Musées du Vatican et les Musées du Capitole. Le Musée National Romain, le Musée Archéologique National de Naples, le Musée Egyptien de Florence. Et aussi le British Museum de Londres, le Musée du Louvre de Paris, le Kunsthistorisches Museum de Vienne.

L'exposition outre raconter la vie de Cléopâtre, approfondit pour la première fois le rapport entre Cléopâtre et Rome lorsque âgée d'à peine plus de vingt ans elle conquit d'abord Jules César puis Marc Antoine, ouvrant de fait la voie à ce rapport entre pouvoir et sexe qui se répètera à l'infini dans l'histoire de la politique du monde entier. Curieuse coïncidence - mais pas trop - la coexistence dans la même ville et durant la même période de l'exposition sur Auguste - aux Scuderie du Quirinal, ndlr - ennemi implacable de Cléopâtre. Il semble que le destin les veut proches et ennemis pour l'éternité.

Parmi les 180 chefs-d'oeuvre exposés sont à signaler et à ne pas manquer : le portrait de Cléopâtre "Nathan", exposé en Italie pour la première fois, un extraordinaire portrait de Octavie, épouse de Marc Antoine et soeur d'Auguste, retravaillé pour représenter Cléopâtre - celui exposé pour le première fois au monde -, un portrait de la reine d'Egypte très jeune, réalisé probablement lorsqu'elle accéda au trône en 51 av. JC et celui-ci aussi exposé en première mondiale, l'Alexandre le Grand "Guimet" du Musée du Louvre, chef-d'oeuvre de la sculpture hellénistique, un extraordinaire bronze inédit portrait de Alexandre Hélios, fils de Cléopâtre et Marc Antoine, et la spectaculaire mais presque inconnue mosaïque du Nil du Musée de Priverno, Latium, Italie.

La redécouverte de l'antique.

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La redécouverte de l'Antique.

Les aquarelles de Edward Dodwell et Simone Pomardi.
Exposition au Forum romain, Curie Julia jusqu'au 23 février 2014.

Accueillie au British Museum à Londres au printemps dernier, l'exposition, promue par la Surintendance Spéciale pour les Biens Archéologiques de Rome, illustre la réalité et le romantisme des voyages du Grand Tour* à travers des dessins détaillés de monuments, sculptures et magnifiques paysages de ruines, principalement des aquarelles que les deux védutistes réalisèrent au cours de leurs voyages en Grèce en 1805-1806 en plein climat néoclassique.

Les paysages peints représentent un rare témoignage de l'Acropole d'Athènes, des monuments de Mycènes, du port de Corfou et d'autres sites archéologiques comme ils se présentaient à l'époque de la domination ottomane en Grèce, vus à travers le regard de l'archéologue et érudit Edward Dodwell, autodidacte et talentueux aquarelliste, et par l'artiste italien Simone Pomardi, célèbre pour ses aquarelles et de rares peintures à tempera dans lesquelles il a "portraituré" l'antique Rome à l'époque de l'occupation française.

Ces peintures servirent à promouvoir le courant philo-hellénistique du début du XIXe s. soutenu, entre autres, par Lord Byron, qui décrivait la nécessité de redécouvrir l'antique splendeur du classicisme et glorifiait un retour à la liberté de la Grèce à tel point qu'il partit combattre aux côtés des révolutionnaires. L'exposition est présentée dans la grande salle de la Curie, siège du Sénat romain, où encore aujourd'hui il est possible d'admirer le splendide pavement en opus sectile de marbre, d'époque dioclétienne (IIIe s.), et les fragments de peintures byzantines, témoignages de la transformation de la salle, d'une hauteur de 21m, en église dédiée à saint Adrien et aujourd'hui déconsacrée.

Profitez de l'occasion pour découvrir les monuments incontournables du centre des affaires de Rome, le Forum Romain, la vie trépidante des empereurs romains sur le mont Palatin et les combats de gladiateurs au Colisée en visite guidée avec Les Secrets de Rome.

* Voyage effectué en Europe, surtout en Italie et en Grèce, et en Asie Mineure par les jeunes gens de la haute société européenne, et particulièrement allemande et britannique, principalement au XVIIIe et XIXe s. pour parfaire leurs études mais aussi par certains écrivains parmi lesquels Goethe et Alexandre Dumas.