Les Bas-Fonds du Baroque. La Rome du vice et de la misère.
Tableau de Giovanni Lanfranco, Jeune homme nu au chat sur un lit ou Vénus masculine, 1620-1622
Les Bas-Fonds du Baroque. La Rome du vice et de la misère.
Exposition à la Villa Médicis, Académie de France à Rome jusqu'au 18 janvier 2015.
L'exposition est conçue et organisée dans le cadre d’une collaboration entre l’Académie de France à Rome – Villa Médicis et le Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, où elle sera présentée du 24 février au 24 mai 2015. Les Bas-fonds du baroque révèle le versant obscur et insolent de la Rome baroque, celui des bas quartiers, des tavernes, des lieux de perdition. Une “Rome à l’envers”, travaillée par les vices, la misère et les excès de toutes sortes, à l’origine d’une étonnante production artistique. Pour la première fois, une exposition présente cet aspect négligé de la création artistique romaine du Caravage à Claude Lorrain. Elle dévoile le visage clandestin de la capitale, fastueuse et virtuose, de la Papauté, la face obscure des artistes qui y vivent.
La Rome du Seicento fut le centre culturel le plus vivant d’Europe, forte d’une avant-garde qui attirait les artistes de tous les pays. Nombreux furent les Italiens, Français, Hollandais, Flamands, Espagnols qui s’installèrent et firent carrière dans la Capitale des arts. Au contact de cette “splendide et misérable cité”, ils se jouèrent des codes visuels et des normes de beauté, se mesurant à l’univers des bas-fonds, de la vie nocturne et de ses dangers, du Carnaval et de ses licences.