DECOUVREZ ROME AUX XVIIIe ET XIXe s. A TRAVERS LE REGARD DES PEINTRES
Lieux communs. Védutistes anglais à Rome entre le XVIIIe et le XIXe siècle dans les oeuvres graphiques du Musée de Rome Museo di Roma, Piazza Navona 2 ou Piazza San Pantaleo 10 Jusqu'au 15 septembre Informations pratiques ici
Au Musée de Rome Palais Braschi, soixante-dix aquarelles et incisions racontent la Rome qui va du milieu du XVIIIe s. au milieu du XIXe s. L'exposition, qui poursuit le parcours commencé en 2013 avec l'exposition dédiée aux Védutistes français, présente une sélection d'environ soixante-dix exemplaires provenant de l'importante collection d'oeuvres graphiques du Musée de Rome. Ces aquarelles et incisions - qui pourront être admirées dans les salles d'exposition du rez-de-chaussée du Palais Braschi - ont été sélectionnées entre deux des fonds plus intéressants du musée : la collection du baron Basile de Lemmerman et celle de Anna Laetitia Pecci Blunt, deux collectionneurs cultivés et passionnés qui, après avoir acquis au cours de leur vie des oeuvres à thème romain, décidèrent de les donner au musée en évitant ainsi leur dispersion et permettant à un vaste public de profiter de leur beauté. Et voici qu'en parcourant les formes et les couleurs exposées au Musée de Rome, l'on rencontre les oeuvres de Richard Cooper, maître écossais de l'eau-forte, en Italie à partir de 1770. Ou les lithographies de Edward Lear, dédiées aux territoires aux alentours de Rome et publiées à Londres en 1841. Comme Arthur John Strutt, particulièrement intéressé par les aspects "pittoresques" de la campagne romaine ou John Ruskin qui, bien qu'étant venu en Italie plusieurs fois, ne subit jamais la charme de Rome, la trouvant sale et à l'état d'abandon (déjà !! ndlr). Donc une fascinante collection artistique pour un joyau d'exposition, qui veut révéler avec grâce et sensibilité, mais avec une rigueur scientifique absolue, les multiples faces d'une ville, racontée avec les très nombreux regards d'artistes étrangers. Une narration qui encore une fois confirme l'amour que l'art de tous les temps a réservé à Rome.